Semaine nationale de la francophonie

Les écoles et établissements en petite enfance sont invités à choisir la semaine de mars idéale pour eux pour célébrer la francophonie! La célébration peut prendre différentes formes: participation au nouveau concours Prêts, pas prêts, créez! ou réalisation d’activités pédagogiques à saveur écolo enrichissantes.

Visitez le site de la SNF pour découvrir les différentes propositions d’activités!

https://www.acelf.ca/semaine-nationale-francophonie/description.php

 

Les bizarreries de la langue française

Voici un article intéressant paru dans la Presse sur la langue française.

Pour lire l’article complet, cliquez ici.


Aussi merveilleuse soit-elle, la langue française comporte son lot d’étrangetés. Sa complexité et ses subtilités la rendent riche et belle, mais également déconcertante à l’occasion. Voici quelques-unes des meilleures curiosités linguistiques de notre langue chérie, dénichées par l’équipe SUITE.

Mots pluriels

Plusieurs mots n’existent qu’au pluriel. Un individu mal intentionné ne peut nous infliger qu’un seul sévice. Il n’est pas non plus possible d’exprimer notre condoléance à une personne endeuillée, même si l’on est très peu empathique. Et un malheur n’arrive jamais seul : impossible d’être plongé dans une seule ténèbre.

Consultez la liste de tous les mots qui ne s’emploient qu’au pluriel.

Éminente lettre

En français, le mot où est le seul qui utilise la lettre « u » avec l’accent grave. Pourtant, cette lettre comporte sa propre touche sur nos claviers.

Redondances répandues

Aujourd’hui est en fait un pléonasme : l’adverbe hui signifie « ce jour », qui est précédé par « au jour de ». Ce qui, littéralement, se traduit par « au jour de ce jour ». La conjonction voire même est également répétitive : voire veut dire « et même », ce qui résulte en « et même même ».

Le mot le plus long

Bien qu’anticonstitutionnellement soit le plus long mot du dictionnaire (25 lettres), on trouve des termes encore plus longs dans des lexiques techniques et spécialisés, notamment en science. Cyclopentanoperhydrophénanthrène, une structure chimique, fait 32 lettres. Avec ses 36 caractères, hippopotomonstrosesquippedaliophobie signifierait, ironiquement, la « peur des longs mots ».

Anagrammes étonnantes

Avec toutes les lettres du mot guérison, il est possible d’écrire soigneur. Même chose pour chien, qui devient niche. Le mot endolori peut quant à lui se transformer en son contraire, indolore.

Peu importe le genre

On dit un ou une après-midi? Est-ce un ou une enzyme? La réponse : les deux ! Avec perce-neige et météorite, ces noms font partie du petit groupe de mots acceptés dans les deux genres.

Homonyme à l’extrême

Bien que totalement farfelue, cette phrase – à prononcer à haute voix – démontre les amusantes possibilités de la langue française : Ton tonton tond ton thon.

Le pluriel qui transforme

Le nom masculin orgue (le grand orgue) devient féminin au pluriel (les grandes orgues). Deux autres noms en font autant : délice (un vrai délice / les vraies délices) et amour (mon bel amour / mes belles amours).

Rimes orphelines

Au grand dam des poètes, certains mots ne riment avec rien, ou du moins, ne riment qu’avec eux-mêmes. Parmi ceux-ci : quatorze, belge, meurtre, triomphe, quinze, simple, pauvre, goinfre,monstre, dogme et humble.

Expressions insensées

Certaines expressions couramment utilisées en français nous laissent perplexes. Comment peut-on dormir sur ses deux oreilles? Pourquoi dit-on remercier son employé lorsqu’on le licencie? Est-ce réellement possible d’aller aux quatre coins du monde? Quand quelqu’un s’éteint, pourquoi l’appelle-t-on feu?

De gauche à droite

Le mot ressasser est le plus long palindrome de la langue française. À ressasser d’un côté comme de l’autre.

Double sens

La langue française n’est pas à une incongruité près. Certains mots signifient à la fois une chose et son contraire. Le verbe louer désigne en même temps « donner en location » et « prendre en location » (j’ai mis mon appartement à louer/ j’ai loué un appartement à quelqu’un). Pareil pour hôte, qui s’applique autant à celui qui reçoit qu’à celui qui est reçu. Quant à sanctionner, il peut se traduire par « pénaliser » ou « adopter ».

Des groupes de discussion pour développer en classe les habiletés de communication des élèves

La communication orale, ça s’enseigne!

Ce n’est pas toujours facile d’enseigner la communication orale en classe. Trop souvent on ne sait pas par où commencer et quoi enseigner.  On a parfois l’impression que les élèves perdent leur temps lorsqu’ils sont amenés à interagir entre eux.  Et si on s’y prenait autrement?  Dans l’article suivant, on nous présente des stratégies pour que les discussions en classe soient gagnantes et permettent aux élèves de maximiser leur temps d’échange à l’oral et ainsi faire des apprentissages durables.

Bonne lecture!

http://rire.ctreq.qc.ca/2018/10/des-groupes-de-discussion-pour-developper-en-classe-les-habiletes-de-communication-des-eleves/

Note:  Dans l’article, une enseignante de la Caroline du Nord, propose des stratégies de discussion en classe.  Le mot «stratégie» réfère aux Formules pédagogiques proposées par le  Ministère de l’éducation du Québec.  

 

Le mur de mots, un outil pour soutenir l’écriture

Avez-vous un mur de mots dans votre classe ? À quoi ressemble-t-il ? Quel genre de mots s’y retrouvent ? Comment avez-vous choisi ces mots ? À quelle fréquence y faites-vous référence ? 

Voici quelques-une des questions qui seront abordées dans cet article. Le mur des mots pourrait être un excellent complément à vos séances d’écriture en classe et Marilyn Grant vous invite ici à connaître toute sa portée.

Lire l’article.

https://atelierecritureprimaire.com/2018/10/21/le-mur-de-mots/#more-8228

 

 

Un générateur de non-mots

Demander aux élèves de lire des logatomes (non-mots) est une façon très intéressante de les forcer à utiliser la correspondance grapho-phonémique. Ils ne peuvent pas utiliser le sens pour lire le mot. Ils doivent absolument utiliser le décodage. L’enseignant peut donc s’assurer que les élèves connaissent bien les différents graphèmes.  Cela permet également de travailler les règles de positions (c dur, c doux, g dur, g doux, s entre deux voyelles) et des lettres muettes (e à la fin du mot…). De plus, pourquoi ne pas également utiliser les logatomes pour faire réfléchir les enfants sur la morphologie des mots en incluant des préfixes, des suffixes et des indices qui pourraient nous aider à déterminer la classe du mot.  Ainsi, nous pourrions émettre l’hypothèse que le logatome “kirpatraient” est un verbe en langage extraterrestre, car nous remarquons “aient” à la fin du mot.

En écriture, les logatomes forcent les élèves à bien segmenter les mots pour ensuite utiliser la correspondance phono-graphémique. Bien sûr, il n’y a pas de règle orthographique avec les logatomes. Dès que le mot écrit par l’enfant correspond phonologiquement à ce qui a été demandé, le mot est bon.

Le travail avec les logatomes doit être signifiant et amusant.  Expliquer aux enfants pourquoi vous les faites travailler avec les logatomes.  Il est important qu’ils sachent pourquoi ils le font.  Pour rendre l’expérience amusante, certains albums sont très inspirants. On peut faire des bingos de logatomes, jouer avec des dés (dés consonnes, dés voyelles), des associations (nom du monstre et l’enfant l’associe à une image),…

Il est important de construire des non-mots dont la structure respecte celle de la langue française.  Il faut également s’assurer que les logatomes soient construits  selon le niveau et les besoins de vos élèves. Voici un lien vers un générateur de non-mots vraiment intéressant, vous pouvez choisir la longueur des mots, la structure syllabique ainsi que les graphèmes que vous désirez travailler avec les élèves. Une vraie mine d’or!

J’ai également mis un lien vers un site de Pokémon, ils ont tous des non-mots comme nom.