Archives des auteurs : Caroline Smith

Lire pour le plaisir… qu’est-ce que cela veut dire ?

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Si la pratique de la lecture est un facteur essentiel à la réussite scolaire, lire pour le plaisir est l’élément qui déterminera toute la portée de ce facteur. (…) À cet égard, l’OCDE (2011) précise également que lire par intérêt et par goût a encore plus d’incidence sur la compréhension de l’écrit que le temps consacré à la lecture. – Réseau réussite Montréal

Visionnez cette courte capsule vidéo pour en savoir davantage sur la lecture et la persévérance scolaire.

Accédez au dossier complet en cliquant sur ce lien.

Bonne exploration!

 

Le lecteur expert: qui est-il ?

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Vous vous interrogez sur l’enseignement des stratégies de lecture et souhaitez mettre à jour vos pratiques ?

Participez dès janvier 2019 à la formation :

La lecture collective: un dispositif clé pour l’enseignement explicite des stratégies de lecture.

 

Pour en savoir plus et vous inscrire, cliquez sur ce lien.

Repenser l’espace lecture de sa classe

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Voici un site qui vous permettra, nous l’espérons, d’enrichir l’expérience pédagogique et culturelle de vos élèves avec la littérature jeunesse québécoise.

Sur ton mur est une galerie d’art en ligne qui regroupe plus de 28 – vingt-huit! –  illustrateurs d’ici, et dont l’objectif est « de rendre l’art accessible et abordable pour tous, pour que vous puissiez vous entourer d’œuvres qui vous inspirent et embellissent votre quotidien ».

L’aménagement du coin lecture n’est pas toujours chose simple. À cela s’ajoute le fait que l’espace soit en général très restreint dans nos écoles par les temps qui courent. Heureusement des sites comme Sur ton mur existent, et peuvent instiguer en vous les idées nécessaires à la conception d’un environnement d’apprentissage chaleureux, stimulant et authentique pour vos élèves. Et ceci est encore plus vrai, lorsque ceux-ci sont invités à participer, sporadiquement, aux décisions. Comme ce pourrait être le cas dans l’aménagement du coin lecture, par exemple.

Grâce à ce contact direct avec des œuvres riches et variées de l’illustration québécoise, en plus de faire vivre l’espace lecture de votre classe, vous ancrerez vos situations d’apprentissage dans une perspective de construction de sens (contexte authentique) et respectueuse d’une éducation inclusive. Tout cela contribuera aussi, bien entendu, au développement du sentiment d’appartenance de vos élèves, élément clé d’un bon climat de classe.

D’ailleurs, parmi les beaux livres où l’image raconte, il y a Le lion et l’oiseau de Marianne Dubuc. On ne vous en révèle pas plus ici puisque cette œuvre jeunesse est abordée dans le cadre de la formation « Arts plastiques et littératie : un duo gagnant pour apprécier l’album! ».

Pour plus d’information à ce sujet et pour s’inscrire, cliquez ici.

Dans le même esprit, vous ne serez peut-être pas surpris d’apprendre que l’art a une influence positive sur la santé – c’est désormais prouvé scientifiquement. Consultez cet article pour en savoir plus.

Bonnes découvertes.

Le dernier jour de classe

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Parmi les moments évocateurs de mon enfance, il y a incontestablement, celui de la fin des classes. La dernière journée d’école était pour moi, comme un véritable tremplin vers une autre vie : l’été.

Été comme dans chalet; été comme dans liberté.

Il faut dire que j’ai eu la chance d’avoir des parents qui soulignaient bien ce passage entre la vie si rangée à la ville, et celle plus ébouriffée de l’été. Nul besoin de fermer les yeux pour revoir ma mère chanter à mon arrivée en haut des escaliers quand la dernière cloche de l’année – la dernière! –  venait tout juste de sonner. Mon père, lui, tentait de faire de petits miracles avec la montagne de bagages et le Chevrolet Bel Air. Dans quelques heures, nous filerions sur l’autoroute 20, en route pour vivre des aventures formidables loin du quotidien de la ville, avec la famille, les amis, et surtout avec la nature comme décor pour nous apaiser et nous inspirer.

Je regardais tout récemment les dernières publications dans le secteur jeunesse, et je me suis surprise à sourire à pleines dents en lisant les titres mis à l’honneur sur l’étalage des nouveautés. Des souvenirs heureux m’ont soudainement habitée. Pas de doute, l’été est presqu’arrivé!

Voici quelques suggestions de lectures d’été, justement, en espérant que ces titres vous feront sourire comme ils m’ont interpellée.

L’été de la petite baleine
Dominique Demers et Gabrielle Grimard

Retrouvez le petit gnouf, cette fois-ci dans l’histoire d’un grand sauvetage!

 

 

 

Mon frère et moi
Yves Nadon et Jean Claverie

Deux frères, un rocher haut perché et un lac pour les rattraper…

 

 

 

 

Le fan club des champignons
Elise Gravel

Mycologues en herbe ou en devenir, ce documentaire est pour vous! Parce que c’est connu, les secrets d’un mycologue, ça fait toujours de bonnes histoires à raconter!

 

 

 

Cerfs-Volants : les maîtres du ciel
Eva Bensard et Julie Guillem

Partez à la découverte de l’histoire du cerf-volant grâce à ce documentaire si poétiquement illustré. Un livre qui mêle l’histoire, les sciences, la géographie et, bien sûr, les arts!

 

 

 

Au nom de l’équipe de littératie, je vous souhaite à vous et à vos proches, d’excellentes vacances d’été!

 

L’acquisition du vocabulaire chez les élèves allophones

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Les petits, les grands, les fréquents, les rares, les beaux, les nouveaux… Les mots! Ils sont essentiels au développement de la compétence langagière. Pourtant, soutenir l’acquisition du vocabulaire est un défi de taille pour plusieurs enseignants qui se retrouvent face à des élèves qui n’ont pas le français comme langue maternelle. Les locuteurs non natifs, qu’ils aient le français comme deuxième ou troisième langue, sont constamment bombardés de mots nouveaux. Et ils ne les intègrent pas de la même manière que les locuteurs natifs. Comment faire alors pour qu’un élève retienne un mot, à savoir sa forme, son sens et son usage pragmatique, qu’il lit ou entend pour la première fois?

Lire la suite de l’article: https://parlonsapprentissage.com/4-astuces-pour-aider-les-eleves-allophones-a-apprendre-du-vocabulaire/

 

 

 

Mais de quelle réussite parlons-nous?

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Ces dernières années, plusieurs chercheurs du milieu de l’éducation ont souligné l’importance de mesurer les effets de nos pratiques pédagogiques sur les apprentissages des élèves. Pensons simplement à l’incontournable classement de Hattie ou,  plus près de nous, aux travaux de Steve Bissonnette sur l’efficacité de l’enseignement.

Cette évolution vers une démarche plus rigoureuse en éducation, centrée davantage sur les résultats, a permis un virage essentiel au regard de la mise en œuvre d’interventions pédagogiques plus susceptibles que d’autres d’avoir un effet positif sur l’apprentissage des élèves. Nous avons adopté une approche plus réflexive, avons sorti la tête de nos manuels scolaires (enfin) pour engager des discussions d’équipe autour de questions fondamentales comme celle-ci: exposons-nous nos élèves aux meilleures interventions possibles?

Toutefois, comme bien des courants qui portent leur dérive, cette tendance marquée vers la performance scolaire des élèves – la fameuse note – a occulté  l’essentiel, soit la question des finalités éducatives. Quelle est donc cette définition de la réussite qu’ont retenue des chercheurs réputés comme messieurs Hattie et Bissonnette? Et puis, pourquoi faudrait-il absolument associer la  notion de résultat à la note au bulletin? Qu’ont-ils tant à dire, ces chiffres, sur la compétence de nos élèves?

Pour poursuivre la réflexion, je vous invite à prendre connaissance de la toute première politique de la réussite éducative que le Gouvernement du Québec a annoncée en juin dernier, politique éducative qui, semble-t-il, traiterait d’une nouvelle approche pour aborder la réussite au Québec.

Lien : http://monurl.ca/893b

En attendant d’en savoir davantage sur « l’atteinte du plein potentiel de toutes et de tous » (Politique de la réussite éducative, MEES, 2017), voici des propos éclairants de l’OCDE au sujet de la finalité des apprentissages en littératie :

« La littératie, c’est comprendre et utiliser des textes écrits, mais aussi réfléchir à leur propos, pour réaliser ses objectifs personnels, développer ses connaissances, ses potentialités, et participer à la vie en société. »
(OCDE, 2001)

 

Bonne réflexion!