Les fonctions exécutives: Continuum du développement des fonctions exécutives de la petite enfance à l’âge adulte

Pour accomplir les tâches de la vie quotidienne, mais plus particulièrement les tâches scolaires, l’enfant doit contrôler efficacement ses pensées, faire fi des distractions de son environnement et planifier ses actions. Toutes ces habiletés sont gérées par trois fonctions exécutives : la mémoire de travail, le contrôle de l’inhibition et la flexibilité cognitive. Il est donc primordial que les parents, les éducateurs et les enseignants mettent en place un environnement propice à l’encadrement et à la pratique de ces processus cognitifs essentiels à la réussite scolaire.

Pour en savoir sur ce sujet, cliquez sur le lien suivant: http://rire.ctreq.qc.ca/dossiers-speciaux/fonctions-executives/

Évaluation en écriture au 2e et 3e cycle

C’est le temps des épreuves obligatoires en lecture et en écriture au 2e et au 3e cycle. La correction des textes des élèves n’est pas une tâche simple. Nous nous demandons souvent si nous sommes trop sévères ou au contraire, trop indulgents. Comment faire pour diminuer la subjectivité dans notre correction ? Il est essentiel de bien connaitre les critères d’évaluation et les éléments à considérer pour chacun d’eux.

Voici deux pistes de solution:

• corriger avec des collègues pour se montrer les textes qui nous causent davantage problème et en discuter ensemble;

• utiliser le document d’information Précisions sur la grille d’évaluation que vous trouverez dans l’onglet Documents du MESS. Ce document vient préciser, pour chacun des critères d’évaluation, les éléments dont on doit tenir compte ou non dans notre correction. Il vient aussi donner davantage de détails pour chacune des cotes de la grille. Enfin, on y retrouve des conseils pour la correction. C’est un document indispensable pour la correction tant au 2e qu’au 3e cycle.

Enseigner la grammaire actuelle

Il n’est pas toujours facile d’enseigner la grammaire à nos élèves, même si on sait combien il est important de le faire de façon rigoureuse.  Un outil de référence pour vous, enseignants et conseillers pédagogiques, est maintenant disponible.  Le cahier thématique Enseigner la grammaire actuelle propose des outils permettant de développer une expertise en enseignement de la grammaire actuelle.

Pour consulter le site CTREQ   http://www.ctreq.qc.ca/enseigner-la-grammaire-actuelle/ 

Pour consulter le cahier thématique http://www.ctreq.qc.ca/wp-content/uploads/2019/03/Cahier_the%CC%81matique_final_28mars.pdf

Des pratiques novatrices pour enseigner le vocabulaire

Le réseau d’information pour la réussite éducative a publié un article intéressant de Anne-Isabelle Lévesque sur l’enseignement du vocabulaire.

«L’utilisation de listes de mots que l’élève doit mémoriser à la maison est une pratique répandue pour l’apprentissage du vocabulaire. Toutefois, selon de récentes recherches, le vocabulaire gagnerait à faire l’objet d’un enseignement explicite et pluridimensionnel. En ayant plus de connaissances associées aux mots, l’élève se représenterait mieux les mots gardés en mémoire. Cela lui permettrait, par exemple, de les récupérer plus facilement lors de tâches de lecture et d’écriture

Mme Lévesque nous parle des travaux de Rachel Berthiaume et de Stéphanie Brossard de l’Université de Montréal (UdeM).  Elles nous proposent huit activités qui permettent de travailler le vocabulaire en classe.

Voici le lien vers l’article:http://rire.ctreq.qc.ca/2018/02/des-pratiques-novatrices-pour-enseigner-le-vocabulaire/

Bonne lecture!

Semaine nationale de la francophonie

Les écoles et établissements en petite enfance sont invités à choisir la semaine de mars idéale pour eux pour célébrer la francophonie! La célébration peut prendre différentes formes: participation au nouveau concours Prêts, pas prêts, créez! ou réalisation d’activités pédagogiques à saveur écolo enrichissantes.

Visitez le site de la SNF pour découvrir les différentes propositions d’activités!

https://www.acelf.ca/semaine-nationale-francophonie/description.php

 

Les bizarreries de la langue française

Voici un article intéressant paru dans la Presse sur la langue française.

Pour lire l’article complet, cliquez ici.


Aussi merveilleuse soit-elle, la langue française comporte son lot d’étrangetés. Sa complexité et ses subtilités la rendent riche et belle, mais également déconcertante à l’occasion. Voici quelques-unes des meilleures curiosités linguistiques de notre langue chérie, dénichées par l’équipe SUITE.

Mots pluriels

Plusieurs mots n’existent qu’au pluriel. Un individu mal intentionné ne peut nous infliger qu’un seul sévice. Il n’est pas non plus possible d’exprimer notre condoléance à une personne endeuillée, même si l’on est très peu empathique. Et un malheur n’arrive jamais seul : impossible d’être plongé dans une seule ténèbre.

Consultez la liste de tous les mots qui ne s’emploient qu’au pluriel.

Éminente lettre

En français, le mot où est le seul qui utilise la lettre « u » avec l’accent grave. Pourtant, cette lettre comporte sa propre touche sur nos claviers.

Redondances répandues

Aujourd’hui est en fait un pléonasme : l’adverbe hui signifie « ce jour », qui est précédé par « au jour de ». Ce qui, littéralement, se traduit par « au jour de ce jour ». La conjonction voire même est également répétitive : voire veut dire « et même », ce qui résulte en « et même même ».

Le mot le plus long

Bien qu’anticonstitutionnellement soit le plus long mot du dictionnaire (25 lettres), on trouve des termes encore plus longs dans des lexiques techniques et spécialisés, notamment en science. Cyclopentanoperhydrophénanthrène, une structure chimique, fait 32 lettres. Avec ses 36 caractères, hippopotomonstrosesquippedaliophobie signifierait, ironiquement, la « peur des longs mots ».

Anagrammes étonnantes

Avec toutes les lettres du mot guérison, il est possible d’écrire soigneur. Même chose pour chien, qui devient niche. Le mot endolori peut quant à lui se transformer en son contraire, indolore.

Peu importe le genre

On dit un ou une après-midi? Est-ce un ou une enzyme? La réponse : les deux ! Avec perce-neige et météorite, ces noms font partie du petit groupe de mots acceptés dans les deux genres.

Homonyme à l’extrême

Bien que totalement farfelue, cette phrase – à prononcer à haute voix – démontre les amusantes possibilités de la langue française : Ton tonton tond ton thon.

Le pluriel qui transforme

Le nom masculin orgue (le grand orgue) devient féminin au pluriel (les grandes orgues). Deux autres noms en font autant : délice (un vrai délice / les vraies délices) et amour (mon bel amour / mes belles amours).

Rimes orphelines

Au grand dam des poètes, certains mots ne riment avec rien, ou du moins, ne riment qu’avec eux-mêmes. Parmi ceux-ci : quatorze, belge, meurtre, triomphe, quinze, simple, pauvre, goinfre,monstre, dogme et humble.

Expressions insensées

Certaines expressions couramment utilisées en français nous laissent perplexes. Comment peut-on dormir sur ses deux oreilles? Pourquoi dit-on remercier son employé lorsqu’on le licencie? Est-ce réellement possible d’aller aux quatre coins du monde? Quand quelqu’un s’éteint, pourquoi l’appelle-t-on feu?

De gauche à droite

Le mot ressasser est le plus long palindrome de la langue française. À ressasser d’un côté comme de l’autre.

Double sens

La langue française n’est pas à une incongruité près. Certains mots signifient à la fois une chose et son contraire. Le verbe louer désigne en même temps « donner en location » et « prendre en location » (j’ai mis mon appartement à louer/ j’ai loué un appartement à quelqu’un). Pareil pour hôte, qui s’applique autant à celui qui reçoit qu’à celui qui est reçu. Quant à sanctionner, il peut se traduire par « pénaliser » ou « adopter ».

Des groupes de discussion pour développer en classe les habiletés de communication des élèves

La communication orale, ça s’enseigne!

Ce n’est pas toujours facile d’enseigner la communication orale en classe. Trop souvent on ne sait pas par où commencer et quoi enseigner.  On a parfois l’impression que les élèves perdent leur temps lorsqu’ils sont amenés à interagir entre eux.  Et si on s’y prenait autrement?  Dans l’article suivant, on nous présente des stratégies pour que les discussions en classe soient gagnantes et permettent aux élèves de maximiser leur temps d’échange à l’oral et ainsi faire des apprentissages durables.

Bonne lecture!

http://rire.ctreq.qc.ca/2018/10/des-groupes-de-discussion-pour-developper-en-classe-les-habiletes-de-communication-des-eleves/

Note:  Dans l’article, une enseignante de la Caroline du Nord, propose des stratégies de discussion en classe.  Le mot «stratégie» réfère aux Formules pédagogiques proposées par le  Ministère de l’éducation du Québec.