Le rapport à l’écrit des enseignants : un levier essentiel dans le développement de la compétence à écrire des élèves

Le rapport à l’écrit des enseignants : un levier essentiel dans le développement de la compétence à écrire des élèves

Le rapport à l'écrit des enseignants : un levier essentiel 
dans le développement de la compétence à écrire des élèvesL’écriture joue un rôle primordial dans les apprentissages scolaires, puisqu’elle est un outil d’appropriation et de construction des savoirs. C’est aux enseignantes et aux enseignants qu’il revient de choisir les tâches d’écriture qui permettront aux élèves, d’une part, d’apprendre plus et mieux, et, d’autre part, de développer leur compétence en écriture. Les enseignants doivent cependant avoir développé un rapport à l’écrit[1] fait de solides connaissances théoriques et pratiques, en plus d’avoir une compréhension claire du rôle de l’écriture dans l’apprentissage des élèves.Une équipe de recherche est partie de l’hypothèse selon laquelle le rapport à l’écrit des étudiantes et des étudiants au baccalauréat en enseignement secondaire (BES) et en enseignement professionnel (BEP) évolue pendant la formation universitaire. Cette recherche a pour objet de mettre en évidence les facteurs liés à la formation des étudiants du BES et du BEP qui interviennent dans l’évolution de leur rapport à l’écrit et qui contribuent à développer leur compréhension de la fonction épistémique de l’écriture.

Les chercheurs ont élaboré une méthode de recherche comportant une démarche à la fois quantitative et qualitative. Les données quantitatives seront recueillies par un questionnaire administré à 1 300 étudiants du BES et du BEP. De leur côté, les données qualitatives seront d’abord constituées à partir de textes produits par un échantillon de 16 étudiants à la suite de chacune de leurs quatre périodes de stage. Puis, des entretiens avec les mêmes étudiants concernant différentes dimensions de la production de leurs textes permettront de compléter la partie qualitative.

Sur le plan des retombées, les chercheurs entendent proposer des pistes d’action qui contribueront à expliquer l’évolution du rapport à l’écrit des étudiants du BES et du BEP. Les chercheurs prévoient aussi élaborer un guide dont l’objectif serait de former les étudiants à autoanalyser leur rapport à l’écrit.  Pour plus d’informations sur la recherche, cliquer ici…

Améliorer l’orthographe dans le Québec francophone

Exploiter les connaissances des enfants sur les relations entre les mots afin d’améliorer l’orthographe au Québec francophone

Exploiter les connaissances des enfants sur les relations entre les mots afin d’améliorer l’orthographe au Québec francophone
Dans une société alphabétisée comme le Québec, la capacité à lire et à écrire détermine la réussite à la fois personnelle et professionnelle. L’un des aspects indispensables pour maîtriser la langue écrite est la capacité d’orthographier correctement les mots. Or, des recherches rapportent que la maîtrise du français écrit a diminué au cours des dernières années chez les élèves québécois, en particulier leurs habiletés en orthographe.

Les études menées dans le domaine de l’orthographe ont mis en évidence un lien entre la capacité à reconnaître les relations morphologiques entre les mots (par exemple « candidat » et « candidature ») et la capacité à orthographier ces mots. De plus, la recherche a montré qu’un enseignement explicite des relations morphologiques entre les mots permettrait d’améliorer les habiletés de lecture et d’orthographe en anglais. En revanche, le lien entre les habiletés morphologiques et la compétence en orthographe reste à établir.

En ce sens, une équipe de recherche a choisi d’examiner les connaissances développées par les élèves franco-québécois au primaire sur les relations morphologiques entre les mots et d’en étudier l’impact sur leurs habiletés orthographiques. Plus précisément, elle étudiera le rôle des connaissances morphologiques dans l’acquisition de l’orthographe française chez les élèves de 3e et de 5e année du primaire.

En outre, les chercheurs prévoient mettre au point des outils éducatifs pour améliorer les compétences orthographiques en français, en concertation avec des enseignantes et des enseignants d’écoles de Montréal.