Les fonctions et valeurs de l’évaluation

La fonction d’aide à l’apprentissage permet:

  • de vérifier où les élèves sont rendus dans leurs apprentissages
  • un ajustement du dispositif  d’enseignement et d’apprentissage
  • de mettre en place des activités d’apprentissage différenciées
  • une évaluation diagnostique des élèves qui montrent des difficultés marquées
  • de proposer des mesures d’aide appropriées
  • une régulation de la démarche d’apprentissage de l’élève  ET de la démarche pédagogique de l’enseignant.
  • de soutenir la progression de l’élève
  • de vérifier si les interventions produisent les effets escomptés sur les apprentissages et s’ajuste au besoin
  • de faire une rétroaction à l’élève

Pour en savoir plus sur la fonction d’aide à l’apprentissage, consultez cette présentation (dispositives 43, 44 et 46)

La fonction de reconnaissance des compétences permet:

  • de rendre compte du niveau de développement de la compétence
  • de faire référence aux exigences prescrites par le PFEQ, la PDA et les cadres d’évaluation
  • de vérifier si l’élève satisfait aux exigences du programme
  • d’établir le bilan des apprentissages
  • de déterminer les besoins particuliers de certains élèves
  • de prendre une décision quant à la sanction des études

Pour en savoir plus sur la fonction de reconnaissance des compétences, consultez cette présentation (dispositives 43, 45 et 46)

Les valeurs fondamentales

Pour en savoir plus sur les valeurs fondamentales, consultez cette présentation (dispositives 14 à 27)

LA JUSTICE

L’évaluation des apprentissages doit se faire dans le respect des lois et règlements qui régissent le système
éducatif québécois. Pour servir la justice, le droit de reprise et le droit d’appel sont reconnus aux élèves.
Cependant, il appartient aux milieux scolaires de décider des modalités d’application de ces droits en tenant
compte de leurs contraintes organisationnelles. En plus de respecter les droits, une évaluation juste fait
appel à deux valeurs qui sont, en quelque sorte, des conditions de son application, soit l’égalité et l’équité.

L’ÉGALITÉ

L’égalité implique d’abord que tous les élèves ont des chances égales de démontrer les apprentissages
qu’ils ont réalisés. Pour respecter cette valeur, des exigences uniformes doivent être définies. Les
programmes de formation et d’études indiquent, de la même façon pour tous, les résultats attendus ainsi
que les critères d’évaluation des apprentissages. Sur la base de ces références uniformes, il est possible
de se conformer à la valeur d’égalité, tant dans la façon de former les élèves que dans le jugement porté
sur leurs apprentissages. Cependant, appliquer un traitement égalitaire n’assure pas complètement la
justice de l’évaluation. Il faut aussi assurer aux élèves un traitement équitable.

L’ÉQUITÉ

L’équité implique que l’on tient compte, dans les pratiques d’évaluation, des caractéristiques individuelles ou communes à certains groupes, afin d’éviter que, par l’évaluation, l’école ne contribue à accroître
les différences existantes. On doit se garder d’introduire des biais de quelque nature que ce soit qui
mèneraient à avantager ou à désavantager certains élèves.

LES INTERACTIONS ENTRE LA JUSTICE, L’ÉGALITÉ ET L’ÉQUITÉ

La justice, l’égalité et l’équité sont constamment en interaction. Ainsi, il ne peut y avoir de justice en
évaluation des apprentissages sans que l’égalité et l’équité ne soient respectées. Chaque élève doit
pouvoir faire la démonstration du développement de ses compétences

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