Lire pour le plaisir… qu’est-ce que cela veut dire ?

Si la pratique de la lecture est un facteur essentiel à la réussite scolaire, lire pour le plaisir est l’élément qui déterminera toute la portée de ce facteur. (…) À cet égard, l’OCDE (2011) précise également que lire par intérêt et par goût a encore plus d’incidence sur la compréhension de l’écrit que le temps consacré à la lecture. – Réseau réussite Montréal

Visionnez cette courte capsule vidéo pour en savoir davantage sur la lecture et la persévérance scolaire.

Accédez au dossier complet en cliquant sur ce lien.

Bonne exploration!

 

Enseigner le vocabulaire: un défi à relever !

Les pratiques enseignantes qui font actuellement consensus dans le domaine de l’éducation accordent une place importante à un enseignement explicite du vocabulaire puisque celui-ci favoriserait, notamment, l’autonomie en lecture (Beck, McKeown et Kucan, 2013; Gambrell, Malloy et Mazzoni, 2011; Lesaux et Kieffer, 2010; National Institute of Child Health and Human Development (NICHD), 2000). Toutefois, la pratique la plus répandue au Québec pour enseigner du vocabulaire est l’utilisation de listes de mots que les élèves doivent apprendre à la maison et qui sont principalement évalués à l’aide de dictées dans une perspective de réussite orthographique (Mansour, 2012).

Dans ces deux articles, Rachel Berthiaume et Stéphanie Brossard se sont penchées sur l’enseignement et l’apprentissage du vocabulaire. Dans le second billet, elles abordent les pratiques novatrices pouvant être utilisées auprès d’élèves qui évoluent en classe ordinaire.

Bonne lecture !

https://parlonsapprentissage.com/enseigner-le-vocabulaire-un-defi-a-relever/

https://parlonsapprentissage.com/des-astuces-pour-enseigner-le-vocabulaire/

 

Mais de quelle réussite parlons-nous?

Ces dernières années, plusieurs chercheurs du milieu de l’éducation ont souligné l’importance de mesurer les effets de nos pratiques pédagogiques sur les apprentissages des élèves. Pensons simplement à l’incontournable classement de Hattie ou,  plus près de nous, aux travaux de Steve Bissonnette sur l’efficacité de l’enseignement.

Cette évolution vers une démarche plus rigoureuse en éducation, centrée davantage sur les résultats, a permis un virage essentiel au regard de la mise en œuvre d’interventions pédagogiques plus susceptibles que d’autres d’avoir un effet positif sur l’apprentissage des élèves. Nous avons adopté une approche plus réflexive, avons sorti la tête de nos manuels scolaires (enfin) pour engager des discussions d’équipe autour de questions fondamentales comme celle-ci: exposons-nous nos élèves aux meilleures interventions possibles?

Toutefois, comme bien des courants qui portent leur dérive, cette tendance marquée vers la performance scolaire des élèves – la fameuse note – a occulté  l’essentiel, soit la question des finalités éducatives. Quelle est donc cette définition de la réussite qu’ont retenue des chercheurs réputés comme messieurs Hattie et Bissonnette? Et puis, pourquoi faudrait-il absolument associer la  notion de résultat à la note au bulletin? Qu’ont-ils tant à dire, ces chiffres, sur la compétence de nos élèves?

Pour poursuivre la réflexion, je vous invite à prendre connaissance de la toute première politique de la réussite éducative que le Gouvernement du Québec a annoncée en juin dernier, politique éducative qui, semble-t-il, traiterait d’une nouvelle approche pour aborder la réussite au Québec.

Lien : http://monurl.ca/893b

En attendant d’en savoir davantage sur « l’atteinte du plein potentiel de toutes et de tous » (Politique de la réussite éducative, MEES, 2017), voici des propos éclairants de l’OCDE au sujet de la finalité des apprentissages en littératie :

« La littératie, c’est comprendre et utiliser des textes écrits, mais aussi réfléchir à leur propos, pour réaliser ses objectifs personnels, développer ses connaissances, ses potentialités, et participer à la vie en société. »
(OCDE, 2001)

 

Bonne réflexion!

Lire entre les lignes dès l’âge de 4 ans

Tout au long de la scolarité de l’élève, la lecture demeure un outil d’apprentissage essentiel. Pour s’approprier l’ensemble d’un texte, l’élève doit être habile à exploiter tant l’information explicite qu’implicite. Que ce soit pour résoudre un problème ou approfondir sa compréhension d’un texte, le lecteur doit être en mesure de saisir des informations qui n’y sont pas clairement écrites. La compréhension d’inférences est une habileté qui peut être entraînée avant l’entrée à la maternelle.

Voici un article très intéressant si le sujet des inférences vous préoccupe en tant que pédagogue:

http://rire.ctreq.qc.ca/2017/09/lecture-prescolaire/

Vous pourrez également compléter vos informations sur les inférences par la lecture d’une série de deux articles écrits par Nathalie Rioux, enseignante à l’école Des Nations de la CSDM, dans les numéros 22 et 23 de la revue numérique Le Pollen.

Vous pouvez vous abonner à cette revue fort pertinente pour les amoureux de littérature jeunesse. On y propose des réseaux littéraires pour tous les cycles du primaire avec des pistes d’exploitation détaillées ainsi qu’un grand nombre d’articles pédagogiques sur la littérature jeunesse, le préscolaire, la science, la grammaire et plusieurs autres. Cette revue numérique, dirigée par Isabelle Montésinos-Gelet et Marie Dupin de St-André, est d’une grande qualité !

http://diffusion-didactique.scedu.umontreal.ca/blogue/abonnement/

Pour que s’activent les neurones

«Le cerveau a une grande capacité à modifier ses connexions neuronales pour s’adapter et apprendre. Aux enseignants d’utiliser cette plasticité et de favorisée l’activation neuronale répétée.»

Steve Masson, professeur à l’Université du Québec à Montréal, directeur du Laboratoire de recherche en neuroéducation, publie un article intéressant en 2016 qui nous fait réfléchir à l’apport des neurosciences en pédagogie. Il y a plusieurs liens à faire avec l’apprentissage du français (décodage, orthographe, vocabulaire…).

Lire l’article

http://www.labneuroeducation.org/publications/pour-que-sactivent-les-neurones

Le partage : prendre le temps de réguler avec les élèves

Un article de Patricia Forget, conseillère pédagogique à la commission scolaire des Samares

La période d’écriture tire à sa fin. Déjà? Le partage permettra de clore l’atelier du jour en faisant réfléchir les élèves. L’enseignante remet aux élèves un texte qu’ils ont écrit avant de débuter la première leçon de cette unité d’écriture. Ces textes ont d’abord permis à l’enseignante de voir là où se situaient ses élèves en tant qu’auteurs de textes narratifs. Aujourd’hui, ces mêmes textes permettront aux élèves de réaliser tous les progrès qu’ils ont faits.

https://atelierecritureprimaire.com/2016/06/22/le-partage-prendre-le-temps-de-reguler-avec-les-eleves/#more-2747

L’atelier d’écriture: l’élève scripteur au cœur de ses apprentissages

Depuis quelques années, une enseignante de 1re année, Isabelle Robert, a amorcé le renouvellement de ses pratiques en écriture en s’inspirant des propositions du Teachers College Reading and Writing Project (TCRWP). Les réflexions qu’elle a déclenchées avec des collègues, les formations auxquelles elle a participé et les expérimentations qu’elle a menées en classe ont fait d’elle une importante personne-ressource à la Commission scolaire des Samares. Impressionnée par les pratiques efficaces de cette enseignante, l’équipe des conseillers pédagogiques de français, composée de Patricia Forget, de Suzanne Hétu et de Réal Ouellet, a voulu mener un projet de recherche-action pour approfondir la démarche qu’elle avait adoptée.

Lire l’article

http://www.lecture-ecole.com/bulletin/liens_no_neuf/b_eleve_scripteur.pdf

Comment réduire les difficultés des élèves en orthographe ?

Daniel Daigle et ses collaborateurs de l’Université de Montréal ont réalisé une étude qui permet de tirer des conclusions utiles pour l’enseignement de l’orthographe. Sur quelles propriétés des mots (phonologiques, morphologiques et visuelles) devrions-nous attirer l’attention de nos élèves?

Voici un article de Lucie Barriault qui nous présente les grandes lignes de cette recherche.

 Lire l’article

http://rire.ctreq.qc.ca/2017/02/difficultes-orthographe/